Santé : Les hépatites gagnent du terrain au Togo et la NFS-Togo tire la sonnette d’alarme

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Santé : Les hépatites gagnent du terrain au Togo et la NFS-Togo tire la sonnette d’alarme


Apporter plus d’informations sur les hépatites virales et travailler à améliorer la santé des populations. C’est l’objectif de la conférence publique organisée samedi 04 août 2018 à Lomé par l’agence Nouvelle Formule Sanitaire (NFS).

Une occasion offerte aux organisateurs de cette rencontre d’expliquer aux populations, les voies de contamination de cette maladie et les modes de prévention.

La conférence publique de sensibilisation a permis aux membres de la NFS, de faire la lumière sur les dégâts que causent les hépatites virales dans le monde en général et au Togo en particulier, ainsi que les habitudes à adopter pour éradiquer ce mal. Selon les organisateurs, de plus en plus de personnes sont diagnostiquées au Togo comme infectées par les hépatites virales.

Suite à ce constat et face aux statistiques alarmantes de l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS), la NFS a trouvé important de mener une lutte contre cette maladie qui devient de plus en plus un fléau.

« Il faut que les sensibilisations sur les hépatites virales commencent un jour. Car on est en train de donner trop de temps, trop de largesse aux hépatites virales si bien qu’elles sont en train de réussir à créer des hécatombes, à éliminer une frange de la population », s’est alarmé Mathieu Kponou Tobossi, Directeur général de l’agence NFS et expert en phyto-hépatologie.

Les statistiques ont montré que 2 milliards de personnes sont infectées dans le monde par le virus B soit 28% de la population mondiale alors que le virus C, enregistre 1% de personnes infectées sur le plan mondial. Revenant au Togo, M. Tobossi a rappelé que le pays enregistre 20% des sujets infectés pour le virus B et 3% pour le virus C contre 8% du B et 2% du C pour l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest.

Face à ces chiffres qui d’après le communicateur, parlent d’eux-mêmes et le coût très élevé du traitement qui s’élève selon l’OMS, à 36 millions de FCFA, il est de bon ton que les populations soient sensibilisées sur les modes de contamination et de prévention.

Il faut rappeler que les hépatites virales, en l’occurrence le virus C, se contractent par voie sanguine, par la sueur, la salive et autre fluides et ne disposent pas encore de mode de traitement alors que le B dispose d’une mesure préventive qui n’est autre que la vaccination.

Théophile Kponhinto

Source : www.icilome.com