Deux des policiers victimes de l’accident sur le grand contournement à Lomé le week-end dernier ont été évacués hier jeudi 20 avril 2017 pour suivre des soins appropriés suite au décès des trois gravement brûlés lors de l’incendie qui a suivi cet accident de traque des contrebandiers du carburant frelaté.
L’évacuation de ces deux policiers est intervenue à la suite du constat qu’aucun hôpital adéquat n’existe au Togo pour prendre en charge ces deux accidentés dont le degré de brûlure sort de l’ordinaire.
Selon des indiscrétions, les trois décédés à la suite de cet accident peuvent être sauvés si les hôpitaux togolais disposent des équipements de références comme dans les autres pays de la sous-région ouest africaine.
Il a fallu se rabattre sur le Ghana pour espérer sauver la vie de ces agents de la police nationales envoyés en mission.
On signale qu’au jour d’aujourd’hui , le Togo ne dispose pas de véhicule médicalisé. Pendant ce temps, les gouvernants ramassent des gros sous à hauteur des milliards pour organiser des Sommets.
On se rappelle que dans ce pays le Togo, on ministre en fonction est décédé faute d’équipements dans un hôpital où il a été évacue chez lui au nord au moment il avait eu une crise. Ce cas n’a pas servi de leçon au régime dictatorial cinquantenaire héréditaire des Gnassingbé qui poursuit dans la médiocrité , la mauvaise gouvernance du pays,mettant la vie des citoyens en péril.
Avec ce régime, il est clair que le Togo et ses filles et fils ne connaîtront pas la joie, la paix du coeur et la gloire à l’instar de certains peuples sur le continent africain. Le Ghana en est un exemple. Ce pays par la clairvoyance de ses dirigeants a hissé le Ghana plus haut aujourd’hui. Un hôpital de référence est construit, et c’est là bas que les Togolais aillent se faire soignés.
Source : Justin Anani, Togovisions
27Avril.com