Samsung a réservé une (petite) surprise à ses clients fidèles. Cette année, il ne lance pas un, mais deux Galaxy Note: le Note 10 et le Note 10 Plus. Cette gamme de smartphones se caractérise par des grands écrans et la présence d’un stylet (SPen) pour prendre des notes, dessiner directement sur l’écran, effectuer des montages vidéo… Les Note avaient aussi beaucoup fait parler d’eux au moment du Note 7, avec sa batterie «explosive».
Ces déboires sont désormais relégués au rang de mauvais souvenirs et le groupe coréen peut compter sur des adeptes au concept. «Nous avons des clients très fidèles qui renouvellent régulièrement leur Galaxy Note», souligne Guillaume Berlemont, directeur marketing chez Samsung France. Si le Note reste un produit de niche dans l’Hexagone, il fait jeu égal avec ses modèles phares comme le Galaxy S dans d’autres pays, notamment aux États-Unis.
Le Note 10 Plus s’inscrit dans la lignée des Note, avec un écran de 6,8 pouces. Le Note 10 est lui un peu plus petit (6,3 pouces), et dédié «à ceux qui veulent découvrir le Note sans avoir un écran trop grand pour eux». Une des nouveautés de l’année tient à l’écran Infinity, qui occupe davantage l’espace disponible. L’affichage est plus large, pour un téléphone de taille égal par rapport à la génération précédente. Autre nouveauté, la «bulle» pour les capteurs photo qui se situe désormais au milieu de l’écran et non plus sur sa droite, «pour répondre à une demande des utilisateurs souhaitant des selfies mieux cadrés». Les Note 10 et 10 Plus sont tous deux dotés d’écrans dynamiques amoled, lecteur d’empreintes digitales sous l’écran et, à l’arrière, le bloc photo est horizontal, ce qui permet de les distinguer du premier coup d’œil des Galaxy S10.
Les Note sont avant tout dédiés à la productivité, à ceux«veulent avoir un outil de travail dans la poche». Regarder des vidéos sur un grand écran est agréable: le Note se destine aussi à ceux qui veulent les prendre, les annoter et les monter. Si le Note 10 a trois capteurs photo dont un grand-angle, le 10 plus bénéficie d’un quatrième capteur TOF, qui permet par exemple de mesurer les distances en réalité augmentée, pour prendre des mesures ou pour détourer un sujet. Autre nouveauté: ce détourage est possible aussi bien en mode portrait qu’en vidéo, pour flouter l’arrière-plan. Les Note filment en 4K, avec un mode action intégré, pour une meilleure stabilité. Enfin, le SPen permet de monter directement les vidéos. Samsung a noué un partenariat avec Adobe Rush pour cela.
Le SPen, accessoire caractéristique de la gamme Note, permet toujours de dessiner, de traduire un texte ou d’annoter des photos, de monter des vidéos, avec une nouveauté pour la prise de notes: les fichiers peuvent être exportés en Word, alors que sur les modèles précédents, ils n’étaient qu’en PDF ou sous forme d’image. De nouvelles commandes gestuelles sont ajoutées au SPen, pour changer de mode photo et déclencher des photos. Il permet toujours de faire défiler ses documents lors d’une présentation.
Côté caractéristiques techniques, Samsung continue à travailler la rapidité de la charge de ses téléphones et leur autonomie. La fonction partage d’énergie, pour recharger le smartphone d’un ami, des écouteurs sans fil, est aussi intégrée à ces modèles. Le deux Note 10 affichent 256 Gigas de stockage avec, en plus, une version 512 Gigas sur le Note 10 Plus, et la possibilité d’avoir une carte SD. Ils disposent de 8 Giga Rams pour le Note 10 et de 12 pour le Note 10 Plus. Les deux ont deux cartes SIM.
Ils seront disponibles dès le 23 août en France, à 959 euros pour le Note 10 et 1109 euros pour le Note 10 Plus, qui passe à 1209 euros dans sa version 512 Gigas. D’ici cette date, la marque ouvre les précommandes. Ces tarifs – élevés témoignent que les fabricants de smartphones ont brisé le tabou du prix à 1000 euros et plus. Ils se justifient par le positionnement de l’appareil, ses caractéristiques techniques, ses performances…. Et il ne faut pas compter sur une chute brutale des prix des smartphones, compte tenu des tensions actuelles sur le marché des semi-conducteurs.
Avec Le Figaro
Source : l-frii.com