S3xtape dans les écoles à Lomé: ce qu’il faut craindre pour ces élèves

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Le Togo est en lambeaux ! Les victimes de la société fabriquée par un système immonde, moribond et délabré se comptent désormais en millions. Curieusement sous nos yeux. Impuissants contre le drame, les Togolais préfèrent se  délecter de ce mal. De petites filles galvanisées par un pouvoir moribond qui ne demande aucun compte aux parents. Des parents aussi dépassés par la misère semblent être abonnés absents à ce genre de phénomène et ne demandent aucun compte au pouvoir. Le pouvoir ayant été le premier a démissionné de son rôle régalien qui est la protection du citoyen a fini par jeter l’éponge. Platon qui a jeté les bases de l’Etat -Nation dans son livre « La République » va se retourner plusieurs fois dans son tombeau s’il devrait voir ce qui se passe actuellement à Lomé, la capitale togolaise. 


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Fini le temps, où dans chaque école au Togo, il y avait des parents d’élèves, des structures qui poussaient à se conformer à la loi. Fini ce passé où la fille comme le jeune élève se cachait pour se dire quelques mots doux et s’éclipser. Fini le temps où, on éduquait la jeune fille à aimer son corps.

Le Togo est devenue un foutoir, une poubelle à ciel ouvert ! Les malades  atteint du VIH ne s’offusquent même plus à partager la vilaine maladie à qui le veut. D’Akrima Gogoé et les autres barons du pouvoir qui ont abondamment distribué le mal comme de petits pains aux jeunes filles, il y a la nouvelle vague de collégiennes et de collégiens qui ont juré transformer leurs salles de classe en bordel. Parfois sous le regard admiratif des professeurs. Ces derniers aussi devenus de mauvais éducateurs : l’argent fait défaut. Hisser la gangrène de la prostitution plus haut est devenue normale ! 

Dans leur langage, le pouvoir de Faure Gnassingbé dit avoir atteint son objectif : détruire le subconscient collectif. La tactique est de rendre la jeunesse vénale, moribonde, incapable de penser, de réfléchir et le tour est joué à chaque quinquennat. En retour, lui, a le pouvoir et est tranquille. Même la guerre de l’opium en Chine fournit en grande quantité par les Anglais pour détruire la jeunesse chinoise n’a pas aussi fait tant de ravage.  Vol, braquage, prostitution à ciel ouvert, perversité dans les écoles et dans les lieux publics, voilà le Togo que Faure Gnassingbé a choisi de laisser pour des générations à venir. Le mal de la nation togolaise est profond. À  l’échec économique et social, la faillite de l’éducation scolaire s’est invitée comme un monstre dans la société. Les parents dépassés par les évènements suivent cette nouvelle vie comme une faillite d’abord de l’Etat et ensuite de la famille dans le sens africain du terme qui n’existe plus. 

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Le  «Tant vaut l’école, tant vaut la nation » du père Gnassingbé Eyadema qui était un projet de société sur chaque lèvre, est devenu une maxime désuète sous le fils. «Lorsque le président de la République a accédé au pouvoir au Togo, en 2005, il a hérité d’un pays socialement délabré, économiquement exsangue et politiquement divisé » Christian Trimua qui a cru enterrer Eyadema par deux fois par cette sortie au micro des confrères de RFI es prié de dire aux Togolais qui, des deux Gnassingbé est il plus dangereux pour la génération actuelle et future au Togo  ?

Djima Matapari

LynxTogo.info

Source : Togoweb.net