Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
La diversion continue et répond clairement aux lignes de l’adage de chez nous qui dit: «même après 1000 années passé dans la rivière, le morceau de bois ne peut devenir caïman». Le RPT/UNIR ne changera ni de comportement, ni de méthode. La voyoucratie demeure dans les habitudes.
Annoncée pour tenter de désamorcer la colère qui bouillonne les nerfs des forces vives, l’étude de l’avant-projet de loi portant modification des articles 52, 59 et 60 de la constitution togolaise ne sera pas effective ce mardi. Malgré tout son importance et la priorité qu’il requiert, le RPT/UNIR ne l’a pas inscrit à l’ordre du jour.
Une tromperie qui justifie que rien ne sera obtenu avec ce régime qui ne compte que sur la force, la violence, la barbarie…
En homme averti, le peuple togolaise doit prendre ses responsabilités, les leaders des partis politiques engagés dans l’unicité d’actions aussi.
Plus de temps à perdre. _«On bat le fer quand il est chaud»_, dit-on.
Reçu ce lundi sur rfi, Christophe Padumhekou Tchao, président du groupe parlementaire UNIR, a indiqué que la session extraordinaire de ce mardi était prévue de longue date pour étudier le budget de l’assemblée nationale. Comme si l’étude de ce budget est une priorité pour le peuple.
« L’avant-projet adopté sur les réformes par le Conseil des ministre doit être envoyé au bureau de l’Assemblée nationale. A partir de ce moment, il y aura la réunion de la conférence des présidents, qui doit prendre connaissance de cet avant-projet de loi, qui va l’examiner et qui va ensuite déclencher la procédure prévue à cet effet», a-t-il indiqué.
Autrement dit, l’avant-projet de loi dont a parlé le gouvernement RPT/UNIR n’est pas encore sur la table des députés.
Cette déclaration de Christophe Tchao n’est pas sans réaction de l’opposition qui montre la voie à suivre.
_«On peut aller vie et il existe une procédure»_ a affirmé le député François Nagbandja Kamtip de l’aAlliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI).
Selon lui, plus besoin d’écrire ce projet de loi.
_«La procédure existe. C’est que le gouvernement n’écrit plus rien du tout et reprend le texte qu’on avait modifié en 2002, en l’état. On le reprend intégralement. L’exposé des motifs est clair : c’est parce que la population demande. On introduit ça en procédure d’urgence. Les députés votent ça au 4/5e. Et le tour est joué. C’est simple»._ soutient-il.
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