Robert Dussey dessine le contour de l’accord ACP-UE post-Cotonou

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Mardi 16 octobre 2018 à Bruxelles en Belgique. Le négociateur en chef de l’Accord ACP-UE post-Cotonou participe à la première session des négociations techniques en prélude aux prochaines discussions entre ces deux entités. Selon lui, c’est « une occasion exceptionnelle de moderniser les relations ACP-UE ».

Le ministre togolais des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine, prend part aux travaux préparatoires de l’Accord ACP-UE post-Cotonou en tant que négociateur en chef du Groupe ACP. Au cours de la conférence de presse ayant sanctionné la rencontre de ce mardi, Robert Dussey explique souhaiter la modernisation des relations entre les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique et de l’Union européenne.

En clair, le futur partenariat en question doit prendre en compte le monde moderne d’aujourd’hui et ses exigences surtout celles économiques, politiques, sécuritaires. « Le nouvel accord permettra au Groupe ACP et à l’UE d’affiner ensemble leurs approches des questions nationales et régionales, et de définir leur capacité à œuvrer conjointement à l’avènement d’un environnement international stable et progressiste qui ne laisse personne sur le côté », indique-t-il.

L’auteur de « L’Afrique malade de ses hommes politiques » souligne par ailleurs que le prochain document doit contribuer au développement dans les pays en voie de développement. Ceci, selon lui, passe par « un partenariat économique et politique renforcé et approfondi » qui tient compte des Objectifs de développement durable (ODD) et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA). « Cette coopération est plus que nécessaire au moment où nous déployons des efforts concertés pour lutter contre l’attitude négative croissante à l’égard du multilatéralisme », ajoute-t-il.

L’accord de Cotonou entre l’Union européenne (28 nations) et les États d’Afrique, des Caraïbes et Pacifique (79 pays) signé le 23 juin 2000, expire en 2020. Il est révisé tous les 5 ans.

Son objectif est de réduire les déséquilibres macro-économiques, développer le secteur privé, améliorer les services sociaux, favoriser l’intégration régionale, promouvoir l’équité genre, protéger l’environnement, abolir de manière progressive et réciproque les entraves aux échanges commerciaux.

A.H.

Source : www.lomechrono.com