Révélations : Faure a-t-il donné la BTCI « cadeau » au PDG D’EBOMAF ?

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Selon le journal togolais en ligne 24 heures info, la part majoritaire de 90% de la BTCI serait vendue à 6 milliards 435 millions FCFA à Bonkoungou.

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Toujours selon ce journal, cette information aurait été communiquée aux députés le 29 décembre par le ministre de l’économie et des finances Sani YAYA.

Commentaire

– Le grand terrain de plus d’un hectare appartenant à la BTCI et situé en bordure du boulevard du 13 janvier, le cœur de la ville de Lomé où le mètre carré de terrain coûte les yeux de la tête,


– L’immeuble de plus de 10 étages avec sous-sol qui y est construit et qui abrite le siège social,

– La multitude d’agences de la BTCI à travers la capitale et les villes du pays, leurs terrains, bâtiments, matériel et mobilier,

– La clientèle, le fonds de commerce, les marques, les logiciels informatiques

– Le mobilier de bureau,

– Le parc véhicule,

– Les titres que détient la BTCI dans d’autres sociétés,

– Les placements et les avoirs de la BTCI au Togo et à l’étranger,

– l’ensemble des actifs de la BTCI moins ses dettes ne vaut que 6,435 milliards FCFA ?

Et on nous parle de capitaux propres négatifs ?

Qui a rendu négatifs les capitaux propres de la banque?

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Les capitaux propres deviennent négatifs par suite de résultats antérieurs négatifs cumulés.

Comment la gestion a-t-elle pu se faire pour que la BTCI cumule des pertes jusqu’à rendre les capitaux propres négatifs ?

Ceux qui ont eu à diriger cette banque pendant son existence n’ont-ils aucun compte à rendre au peuple de leur gestion?

Comment les autres banques concurrentes font-elles pour que leur activité soit rentable, et pourquoi pas celle de la BTCI?

Est-il de la bonne gestion que d’utiliser l’argent payé par le contribuable sous forme de taxes et d’impôts pour créer une banque publique qui est la propriété de nous, et qu’à la fin, on vient dire aux contribuables que la banque a fait faillite et qu’on l’a vendue à un étranger à un prix aussi dérisoire et vil, sans même daigner publier ce prix auquel la vente a été réalisée ?

Ça s’appelle la mauvaise gestion ou le laxisme dans la gestion qui empêche la mise en œuvre de mesures sociales vigoureuses en faveur des populations.

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Et puis, au Togo, il n’y a aucun investisseur national qui dispose de 6,435 milliards pour reprendre cette banque et la garder dans le patrimoine national ?

Un dirigeant doit-il se limiter à constater des situations d’endettement, ou bien son rôle ne serait-il pas d’agir pour y mettre fin?

Maintenant, les miettes pour lesquelles on déclare avoir effectué la vente, on les a reversées où ?

Quel jour rendra-t-on des comptes aux citoyens Togolais ?

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Et on continue de s’endetter sur leur dos pour rembourser des pertes artificielles créées par des responsables indélicats?

C’est ainsi que prendra fin l’histoire de la BTCI aussi ?

Allons-y seulement.

Avec Togo Scoop



Source : Togoweb.net