Respect et affection

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Le président Faure Gnassngbé a assisté lundi à Paris à la messe de funérailles de Jacques Chirac, l’ancien chef de l’Etat français, décédé la semaine dernière à l’âge de 86 ans.

La France et le Togo entretiennent des liens étroits et historiques. Gnassingbé Eyadema, décédé en 2005, avait noué une relation amicale très étroite avec Jacques Chirac dès les années 70. Un lien qui ne s’est jamais démenti et qui s’est poursuivi avec l’actuel président togolais.

La présence de Faure Gnassingbé est une manière d’exprimer la fidélité à un homme et à l’histoire des relations entre les deux pays.

La messe à l’église Saint-Sulpice s’est déroulée en présence de personnalités françaises et étrangères et de chefs d’État dont Vladimir Poutine, assis juste à côté du président du Togo.

La célébration a commencé par le Requiem de Fauré, puis l’archevêque de Paris a procédé au rite de la lumière en déposant une bougie près du corps. 

La première lecture, tirée de la lettre de saint Paul à Timothée, rappelle l’encouragement de l’apôtre pour prier et intercéder ‘pour les chefs d’État et tous ceux qui exercent l’autorité, afin que nous puissions mener notre vie dans la tranquillité et le calme, en toute piété et dignité’. 

Une prière adressée à un Dieu, explique saint Paul, qui ‘veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité. »

Le De profundis a ensuite été chanté par la Maîtrise de Notre-Dame de Paris, introduisant l’Évangile selon saint Matthieu avec cette phrase du Christ : ‘J’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli.’ Et cette remarque des apôtres : ‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu ? », à laquelle, selon saint Matthieu, le Christ répondit : ‘Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. ‘

L’homélie a été prononcée par Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris.

Pendant l’offertoire, Daniel Barenboïm a interprété un impromptu de Schubert au piano. 

Après le Salve Regina final, le corps a été béni par le même archevêque et les évêques présents. 

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