Represssions,musèlement, arrestations…Amnesty International dresse un tableau sombre des droits humains au Togo

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Le rapport de l’ONG Amnesty International  sur les droits humains en 2017 vient d’être publié. Le document  indexe les autorités togolaises dans leurs manœuvres de restreindre les droits à la liberté et de manifestations.

Selon  Amnesty International, malgré les nombreuses alertes, les autorités togolaises continuent à fouler aux pieds les valeurs humaines.

Les arrestations et détentions arbitraires, la torture et les autres formes de mauvais traitements, ainsi que l’impunité en cas de violations des droits humains sont les cas cités par l’organisation.

Amnesty fait précisément  allusion dans son rapport  à l’atteinte des droits à la liberté d’expression et de réunion lors des  manifestations de masse organisées par des groupes d’opposition ainsi que le  recours des forces de l’ordre à « une force excessive » contre des manifestants.

« Le 28 février, elles ont tiré à balles réelles pour disperser des personnes qui s’étaient rassemblées spontanément à Lomé, la capitale, afin de dénoncer la hausse des prix des produits pétroliers. Une personne a été tuée, et plusieurs autres ont été blessées », cite l’organisme dans son rapport.

Le cas de répression des manifestations organisées par un syndicat étudiant de l’université de Lomé pour réclamer de meilleures conditions de vie, a également été évoqué . « les forces de sécurité ont dispersé les manifestants de l’opposition  à grand renfort de gaz lacrymogène et de coups de matraques, en utilisant des canons à eau et en tirant à balles réelles, d’août à décembre », souligne le rapport.

Sur la question de l’impunité, le rapport indique que les autorités n’avaient toujours pas pris la moindre mesure pour identifier les responsables présumés des violations des droits humains – y compris en ce qui concerne la mort de près de 500 personnes – commises au cours des violences ayant émaillé l’élection présidentielle de 2005.

En matière de la liberté d’expression, Amnesty condamne  le retrait de fréquences aux medias togolais  City FM (radio) et La Chaine du Futur (télévision), accusés de ne pas avoir  respecté la réglementation concernant l’autorisation d’émettre.

TogoTopInfos.com