Après l’interpellation de Ouro-Djikpa Tchatikpi, Conseiller du président du PNP (Parti National Panafricain), Tikpi Atchadam, des formations politiques et organisations de la société civile sont montés au créneau à coups de communiqués et de déclarations pour dénoncer cette énième violation de la liberté d’expression au Togo. Pour l’universitaire, quelques lignes couchés sur papier ne suffisent pas pour avoir de l’impact, il faut y ajouter des actions concrètes.
« Que l’on ne s’y trompe pas, les quelques communiqués de presse de principe des partis de la défunte C14, fustigeant les détentions arbitraires de plusieurs dirigeants du Parti national panafricain de Tikpi Atchadam, sont l’expression du refus de solidarité avec le PNP, accusé de trahison et de refus de solidarité par l’ex-C14, à travers les sordides et indignes déballages d’après défaite. Le PNP ne récolte que l’ivraie qu’il a semée, entend-on dire ici et là. L’opposition ne semble pas comprendre qu’outre le phénomène d’intimidation ordinaire, la dictature est en train de la tester. Sachant les rancœurs de certains partis importants contre le PNP, le régime policier compte sur l’indifférence complice des forces démocratiques pour étouffer ce parti par la terreur », indique Prof Togoata Apédoh-Amah.
Avant de renchérir : « C’est dire que si le test de destruction du PNP est positif, ce sera la porte ouverte à l’incarcération de toutes les têtes qui émergent au sein de la résistance à l’odieuse dictature Rpt/Urine. Les anciens partenaires du PNP doivent faire plus que des communiqués pour la libération de leurs camarades de lutte. Aujourd’hui c’est le PNP, demain, à qui le tour ? Oui, à qui le tour ? Alors que cette opposition se tâte et ne sait plus quoi faire pour relancer la mobilisation générale, ces arrestations arbitraires et lâches ne sont-elles pas l’occasion rêvée ? »
Réagissez sur : http://www.africatopforum.fr
TogoTopInfos.com