« Peux mieux faire », c’est l’appréciation portée par le porte-parole de la Coordination des Syndicats des Enseignants du Togo (Cset) au gouvernement. Ainsi, la Cset est en grève depuis ce matin et ce pour deux jours après avoir pris connaissance du contenu du statut des enseignants. Face à la grève, le ministre des Enseignements Primaires et Secondaires invitent les uns et les autres à faire des concessions.
« Ici à Lomé, les camarades ont demandé qu’on observe la grève. Les 80% estiment qu’il faut aller en mouvement les deux premiers jours. Au niveau des fédérations, il a été décidé qu’on puisse observer deux semaines avant de relancer. Mais, les camarades disent que le montant de 5000 FCFA et la façon dont il a été donné et annoncé ne satisfait pas du tout. Et l’AG a demandé une grève de mécontentement », a expliqué Atsou Atcha de la Cset au sortir des Assemblées Générales ce weekend.
Pour le ministre des Enseignements Primaires et Secondaires, Komi Tchakpélé, « le gouvernement pour sa part ne ménagera aucun effort pour créer toutes les conditions d’une concertation permanente et réussie avec tous les acteurs du système éducatif ».
Dans son message à la veille de la rentrée, Komi Tchakpélé exhorte les uns et les autres à « apporter sa contribution pour que cette année scolaire soit plus sereine et plus fructueuse que celle qui vient de s’écouler ».
Mais, la Cset compte démontrer son mécontentement avant de revenir au dialogue avec le gouvernement. Car ces propositions de concertations faites par le gouvernement aux différents mouvements ne produisent pas le résultat escompté.
M E
Lomechrono.com