Il y a de l’électricité dans l’air. La rentrée scolaire 2017-2018 prévue pour ce 25 septembre pose problème. Les syndicats des enseignants menacent d’entrer en grève si leur statut particulier n’est pas disponible et mis en application.
« Sans le statut particulier, pas de rentrée », menacent les enseignants réunis au sein de la Fédération des syndicats de l’éducation nationale. Selon eux, pas question de démarrer la nouvelle année académique sans leur statut particulier.
« Nous enseignants aujourd’hui, nous sommes prêts à aller en classe. Mais une fois que ce qui nous a été promis n’a pas fait, je vous assure que sans le statut particulier pas de rentrée scolaire 2017-2018 », a confié une enseignante jeudi au sortir de l’Assemblée Générale de la FESEN.
Ces enseignants comptent aller en grève les 3 premiers jours de la rentrée si leur statut particulier n’est pas mis en application.
A la Coordination des syndicats de l’éducation nationale (CSET), c’est le même son de cloche. Dans un courrier adressé aux ministres en charge de l’Éducation au Togo, Prof Komi Paalamwé Tchakpélé et Georges Aïdam, la CSET lance un préavis de grève pour les 2 premiers jours de la rentrée scolaire 2017-2018.
Tout porte à croire cette année académique risque de subir le même sort que celle de l’année dernière.
En tout cas, l’on espère que le gouvernement togolais, actuellement acculé dans tous les sens par l’opposition, trouvera une solution pour que cette année scolaire soit paisible.
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