De nombreux élèves ont été priés de retourner à la maison ce lundi 16 septembre 2019, jour de la rentrée scolaire sur toute l’étendue du territoire national. La raison, ils n’ont pas d’actes de naissance, document important pour leur inscription sur les registres dans les établissements scolaires.
Des parents d’élèves ont vu l’inscription de leurs enfants refusée, rapporte africardv qui précise que des cas se sont produits à Bè-Kpota (Lomé), plus précisément au Complexe scolaire La Providence divine.
« Cette année, nous avons décidé de durcir le ton et exiger des parents l’acte de naissance de leurs enfants à l’inscription. C’est pour le bien de leur propre progéniture », s’est confié Komlan Essilivi, Directeur de cet établissement scolaire à notre confrère.
Selon ce chef d’établissement, chaque année, ils sont confrontés au même problème qui, malheureusement, oblige les victimes, notamment des élèves en classe d’examen à ne pas passer les examens officiels de fin d’année scolaire.
Dans beaucoup de pays en Afrique subsaharienne, à l’instar du Togo, le taux d’enregistrement des naissances est très faible, alors qu’il y a un fort taux de natalité.
L’acte de naissance, rappelons-le, est la première étape pour assurer la reconnaissance juridique des personnes, la protection de leurs droits humains et leur accès aux services sociaux de base.
Le lieu encore une fois d’en appeler à la responsabilité des parents.
Edem A.
Source : www.icilome.com