MIFA, qui signifie ‘fraîcheur’ en Ewé, est un mécanisme destiné à accroître l’engagement du secteur bancaire en faveur du monde agricole en augmentant le volume des prêts et en baissant les taux d’intérêts.
L’idée est simple et commence à marcher.
Le dispositif, lancé en avril 2018, fonctionne par le biais d’un panier auquel contribuent les partenaires au développement, le gouvernement et les banques.
Il permettra, à terme, de générer des lignes de crédits jusqu’à 10 fois le capital d’amorçage investi dans un délai de 10 ans afin de porter les prêts agricoles de 0,3% à 5% du total des prêts bancaires.
Un million de producteurs pourraient en profiter d’ici 2021.
Le Fonds international de développement agricole (FIDA) a décidé d’accompagner ce projet en accordant une aide de 20 milliards de Fcfa sur 6 ans.
Cet appui comprend un volet technique destiné à développer les chaînes de valeur, une dimension financière avec la fourniture de nouvelles offres bancaires et un aspect coordination et gestion.
Pour faire de ce projet un succès, les pouvoirs publics tablent sur une stratégie d’agrégation, à travers des mécanismes tels que la professionnalisation des chaines de valeur, l’inclusion financière et les coopératives.
Le MIFA espère à la fois l’octroi de prêts agricoles plus généreux de la part du secteur bancaire et une baisse des taux d’intérêts
Le Fonds international de développement donne les moyens aux populations rurales d’accroître leur sécurité alimentaire, d’améliorer la nutrition familiale et d’accroître leurs revenus.
L’institution les aide à renforcer leur résilience, à développer les entreprises rurales et à prendre en mains leur propre développement
Le FIDA est et un organisme spécialisé des Nations Unies dont le siège est à Rome. Il est dirigé par Gilbert Houngbo, ancien Premier ministre togolais.
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