Dans l’exécution de sa mission, la commission de réflexion sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles présidée par Awa Nana Daboya a rencontré hier les responsables de l’Alliance Nationale pour le Changement (Anc). Pas de surprise, Jean-Pierre Fabre qui était présent à cette rencontre, maintient sa position : les réformes sont contenues dans l’Accord Politique Global. A Faure Gnassingbé de les mettre à exécution!
La délégation de l’ANC qui a rencontré la commission était composée de Jean Pierre Fabre, de Patrick Lawson, d’Isabelle Améganvi, de Nabourema Bemba et d’Eric Dupuy.
Face à Awa Nana, l’Anc n’a pas caché sa position, Au lieu de tourner en rond, le gouvernement ferait mieux de suivre la voie déjà tracée par l’APG que d’emprunter une autre.
« Les membres de la commission ont voulu savoir ce que nous pensons. Et nous leur avons dit que pour nous, les réformes, c’est l’Accord Politique Global. Tout ce qui ressemblerait de près ou de loin à une volonté d’écarter ou d’enterrer l’APG sera combattu par nous », a martelé le Chef de file de l’opposition.
Et d’ajouter : « Dans un cadre opposition-pouvoir, on peut voir comment de manière consensuelle mettre en œuvre dans de meilleurs délais l’APG. Nous n’avons pas d’autres positions. Il ne faut pas nous demander de nous démarquer d’un accord que nous avons signé ».
Le 20 août 2006, Faure Gnassingbé signait l’APG qui stipulait entre autres, la limitation de mandats présidentiels et le mode de scrutin uninominale à deux tours. Après 11 ans, les recommandations de l’APG, fruit d’un consensus issu des discussions entre les acteurs politiques togolais à Lomé et à Ouaga, souffrent de matérialisation.
« Il ne faudra pas abandonner de bonnes positions au motif que l’adversaire détient le rapport de force », a prévenu Jean-Pierre Fabre.
Magnim
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