Relecture de la ‘loi Boukpessi’ : Bawara tient tête à l’ONU

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Invité dimanche sur les plateaux de la chaîne togolaise New World TV, dans l’émission « Forum », le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme administrative, Gilbert Bawara s’est prononcé sur les dernières actualités sociopolitiques du pays.

D’entrée de jeu, Gilbert Bawara est revenu sur les dossiers des fonctionnaires d’Etat, notamment le cas des enseignants (normaliens). Il précise que son ministère est à pied-d’œuvre pour satisfaire toutes les préoccupations de ces enseignants.

« Nous n’avons pas besoin d’attendre qu’il y ait de l’agitation, des grèves avant de pouvoir recevoir, écouter et échanger avec syndicats ou des organisations de travailleurs qui sont avant tout nos concitoyens », a-t-il indiqué.

Sur le volet politique, le ministre qui se dit porte-parole du régime de Faure Gnassingbé, s’est prononcé sur la nouvelle loi sur la liberté de manifestation désavouée par l’Organisation des Nations Unies (ONU). A l’en croire, pas une seule virgule ne sera changée dans cette nouvelle loi jugée « liberticide ».

« Il n’y aura pas de relecture de cette loi. Quand les Nations Unies donnent des avis soudés, nous pouvons y souscrire et agir en conformité de cela. Mais quand cet avis est en décalage par rapport à nos intérêts fondamentaux, nous ne pouvons pas écouter cela », a lâché cet ancien fonctionnaire des systèmes des nations unies.

Revenant sur la question de la candidature de Faure Gnassingbé, le technocrate estime que c’est un crime de laisser l’actuel chef d’Etat en marge de cette élection présidentielle de 2020.

« C’est la constitution qui dit les conditions d’éligibilité. Nous n’allons pas dans ce débat malsain, qui n’a ni tête, ni queue. La question de l’éligibilité étant réglée par la constitution, le reste relève et de la volonté individuel des femmes, et des hommes et des partis politiques auxquels ils appartiennent », a souligné le ministre Bawara.

Au cours de l’émission, l’ancien ministre en charge de l’Administration territoriale n’a pas manqué d’asséner un coup à l’opposant Tikpi Atchadam du Parti National Panafricain (PNP). Selon lui, le président du PNP est devenu un loup solitaire en perdition.

« Il continue dans une aventure solitaire, il faut le laisser, il est en perdition », a-t-il lancé.

Suivez plutôt l’émission dans son intégralité !

Source : www.icilome.com