Réformes politiques : Jean Kissi n’a pas confiance aux membres de la commission de réflexion

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Travailler de concert avec Awa Nana Daboya, la présidente du Haut commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN), et proposer les réformes qu’il faut au Togo ; c’est la mission confiée à la commission de réflexion sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles, dont les membres ont été nommés par décret pris en Conseil des ministres mardi.

Seulement, les têtes qui composent cette commission n’inspirent pas confiance aux acteurs politiques de l’opposition. Le premier à réagir est le Secrétaire général du Comité d’action pour le renouveau (CAR), Jean Kissi dans une émission sur une radio de la place mercredi.

Pour le député Kissi, ce ne sont que des béni-oui-oui, prêts à défendre le régime, qui composent cette commission. « Cette commission est trop unilatérale et ne rassure personne. Elle me donne l’impression de ce que nous avons attendu dans les coulisses que l’UNIR voudrait un passage en force pour aller vers une nouvelle république », a indiqué Jean Kissi.

A l’en croire, le Togo pourrait prendre l’exemple du Burkina Faso, dans la composition de la commission de réflexion sur les réformes.

« Au Burkina Faso, au moment de mettre la commission de la révision de la constitution en place, le gouvernement avait appliqué la loi des trois tiers : le 1/3 pour la majorité gouvernementale, le 1/3 pour l’opposition et le 1/3 pour la société civile; c’est ce que nous exigeons aussi dans ce cas de figure », a-t-il confié.

Jean Kissi ne trouve rien à reprocher aux personnalités nommées quant à leur compétence, mais leur proximité avec le régime en place va les contraindre à faire la volonté du pouvoir, selon le député.

Ce dernier propose qu’un consens national entoure la composition de la commission de réflexion sur les réformes politiques et institutionnelles.

I.K

icilome.com