La session de jeudi de la commission des lois de l’assemblée nationale, consacrée à l’étude de la proposition de loi de révision constitutionnelle des députés ANC-ADDI n’a pas abouti. Comme en août dernier, les députés du parti au pouvoir et ceux de l’opposition n’ont parvenu à aucun consensus.
La session du jeudi n’est qu’une copie collée de celle d’août 2016 quand la Commission des lois constitutionnelles et des députés non membres s’étaient réuni pour la première fois pour examen au fond de ce projet.
Même si on signale que le débat a été houleux entre les deux parties cette fois-ci, il n’a abouti à rien du tout. Les discussions sont finies en queue de poisson.
Les honorables députés qui devraient orienter la discussion sur le fond ont plutôt eu une prise de bec au sujet du rapport et de la recherche préalable d’un consensus avant les débats du fond.
Ce nouveau fiasco de la Commission des lois est pour Isabelle Ameganvi, la présidente du Groupe parlementaire ANC, une autre forme de dilatoire orchestrée et voulue par les députés d’UNIR.
Mme Ameganvi qui déplore également un coup de force de l’UNIR visant à faire ombrage à ce projet de loi, a rassuré qu’ils ne seront jamais du tout au repos tant que les réformes voulues ne sont pas opérées.
« Dans tous les cas, il s’agit pour nous d’un engagement pris dans l’Accord politique global de réaliser les réformes. Nous n’aurons ni repos, ni sommeil tant que ces réformes ne seront pas réalisées. En tout cas, il y a match », assure la député.
L’examen de la proposition de loi de l’opposition a repris suite à une décision rendue le 22 mars dernier par la Cour constitutionnelle.
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