La série de marches, initiée par les 14 partis de l’opposition se poursuivent ce jeudi sur toute l’étendue du territoire. Cette deuxième journée de manifestation été décrétée « marche de la colère » en réponse à la dernière sortie conjointe de la CEDEAO, l’UA et l’UNOWAS.
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Dans un communiqué conjoint publié hier après-midi ses trois institutions ont, en effet, convié l’opposition togolaise à opter pour la voie du référendum pour une sortie de crise. Les trois organisations ont encouragé « l’opposition à saisir cette occasion pour faire avancer les réformes constitutionnelles ». Un appel rejeté par l’opposition qui dit n’avoir aucune garantie de l’exactitude des résultats de cette consultation nationale.
Des milliers de militants de l’opposition descendent depuis le mois d’aout dernier dans les rues de Lomé. Ils exigent le retour à la Constitution originelle du 14 Octobre 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger ».
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