L’Assemblée nationale à travers un communiqué publié lundi 19 février 2019, a informé les partis politiques extra-parlementaires et les organisations de la société civile que la période de dépôt des candidatures pour le renouvellement de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), est ouverte jusqu’au lundi 4 mars 2019 conformément aux articles 12 et 14 du Code électoral.
Ce processus enclenché débouchera plus tard sur l’élection par les députés, de cinq (5) représentants de l’opposition parlementaire, de 5 représentants de la majorité parlementaire, de trois (3) représentants des partis extraparlementaires, de 3 membres de la société civile et d’un (1) membre de l’administration publique.
Mais selon les confidences qui s’échappent des couloirs du parlement, rien ne se passe comme prévu entre les partis de la nouvelle opposition parlementaire dans le choix de leurs représentants au sein de la CENI.
Est ce que l’Union des forces de changement (UFC), première force politique actuelle de l’opposition à l’Assemblée nationales voudra-t-elle accorder une place à chacun des partis représentés au parlement et conserver le reste ou tentera-t-elle de s’octroyer 3 places comme cela a été le cas avec l’Alliance nationale pour le changement (ANC) ?
Le débat fait actuellement rage entre les formations politiques de l’opposition représentées au parlement et aucun leader ne semble vouloir faire des concessions pour permettre au processus d’évoluer.
Un nouveau sujet de blocage du processus électoral en perspective ? Les jours à venir situeront l’opinion sur cette question.
Amen A.
Source : www.icilome.com