Le gouvernement togolais a décidé de suivre les propositions de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) en ce qui concerne les réformes constitutionnelles. Ainsi, a-t-il élaboré un projet de révision constitutionnelle qui « sera formellement adopté prochainement en conseil des ministres et transmis à l’Assemblée nationale ».
Conformément aux exigences de l’opposition togolaise depuis le début de la crise sociopolitique en août 2017, le nouveau projet de révision constitutionnelle serait axé sur trois (3) points essentiels : la limitation à deux (2) du nombre de mandats présidentiels, l’introduction d’un scrutin uninominal majoritaire à deux (2) tours pour la présidentielle et la recomposition de la Cour constitutionnelle. En ce qui concerne la question du vote de la diaspora qui tient à cœur à l’opposition, elle fera l’objet d’autres discussions ultérieures.
L’élaboration du projet de révision constitutionnelle réveille une autre préoccupation : la portion de phrase « En aucun cas, nul ne peut faire plus de deux mandats » est-elle incluse dans le texte ? Au cas où la réponse serait négative, l’on craint un blocage au niveau de l’Assemblée nationale par les députés de l’opposition parlementaire.
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