La Commission électorale nationale indépendante (CENI), dans un communiqué rendu public dans le week-end, a annoncé une session de rattrapage pour le recensement électoral qui déroule du 16 au 18 novembre 2018. Ceci, indique l’institution, pour permettre à ceux qui ne se sont pas encore fait établir une carte d’électeur de pouvoir le faire.
Cette décision de la CENI, faut-il le rappeler, vient du fait que dans son communiqué du 9 novembre, la Facilitation a demandé une prorogation de trois jours pour le recensement électoral. Mais à la Coalition des 14 partis de l’opposition, il n’est pas question de soutenir la mascarade, surtout du moment où elle n’était pas présente dans l’institution lors du recensement qui s’était déroulé il y a quelques jours.
Pour les leaders de la Coalition des 14, il faut la reprise de tout le processus, avec un autre recensement électoral en présence de ses représentants au sein de l’institution en charge d’organiser les élections. Mais puisque ni la Facilitation et la CEDEAO, ni le régime de Faure Gnassingbé ne veulent pas entendre raison, les populations doivent rester à l’écart du recensement, session du rattrapage.
« La Coalition rappelle que la seule façon de régler le problème de recensement reste une reprise pure et simple. Elle invite donc les populations à boycotter la prorogation de trois jours de recensement unilatéral prévu du 16 au 18 novembre 2018 par le régime togolais », a souligné la déclaration.
Par ailleurs, elle conditionne la prestation de serment de ses représentants à la CENI devant la Cour constitutionnelle par la reprise totale du processus et la mise en œuvre des réformes pouvant garantir des élections transparentes et crédibles. La Coalition indique avoir envoyé un courrier en ce sens aux Facilitateurs.
I.K
Source : www.icilome.com