En République démocratique du Congo, les autorités interdisent la marche prévue dimanche 31 décembre par les laïcs catholiques. Selon le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, la police ne peut pas encadrer cette marche. De son côté, Léonie Kandolo, porte-parole du Comité laïc de coordination (CLC), juge cette interdiction « illégale ».
Le Comité laïc de coordination compte maintenir la marche de dimanche malgré l’interdiction des autorités. Le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, s’exprimant vendredi soir à la télévision, a estimé que la police ne peut pas encadrer cette marche. Selon lui, ce rassemblement nécessite le déploiement de très nombreux policiers. Il reproche également aux organisateurs de ne pas avoir fourni d’informations sur l’itinéraire.
« Ils m’ont adressé une lettre dans laquelle il n’y a pas d’itinéraire ni point de chute. A ma connaissance, à Kinshasa, il y a plus de 240 paroisses catholiques. Si je dois déployer des policiers, il nous en faudra plus de 240 000. Nous n’avons pas cet effectif à Kinshasa. Nous sommes d’accord avec la prière mais pas avec la marche, surtout que les politiciens se sont mêlés de cela. Ces politiciens se font souvent accompagner d’inciviques. Abandonnez cette voie ! Ce n’est pas du tout clair ! », a déclaré André Kimbuta.
Léonie Kandolo, porte-parole du CLC juge cette interdiction « illégale » et assure que la marche est maintenue. Pour elle, « les prétextes » que donne le gouverneur sur l’impossibilité d’encadrer la marche sont « non fondés », d’autant plus que, comme elle le rappelle, il s’agit d’une marche « pacifique ».
Source : www.cameroonweb.com