RDC: Joseph Kabila capitule et accepte une visite de l’ONU et de l’UA

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« Une lettre a été envoyée » pour proposer ce déplacement dans la perspective des élections générales prévue en décembre 2018 « et une réponse a été reçue indiquant qu’ils seraient accueillis à Kinshasa dès qu’ils le souhaitent », a indiqué à l’AFP le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.

Aucune date précise n’a encore été déterminée pour cette venue. Fin octobre 2017, l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, s’était rendue dans le pays pour demander au président Kabila que des élections soient fixées au plus vite dans son pays. La date retenue pour les scrutins est le 23 décembre, mais l’incertitude demeure. L’opposition l’appelle à annoncer formellement qu’il ne sera pas candidat à un nouveau mandat.

Le président congolais Joseph Kabila a donné son accord pour une visite conjointe dans son pays du patron de l’ONU, Antonio Guterres, et du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a appris mardi l’AFP auprès des Nations unies. « Une lettre a été envoyée » pour proposer cette visite dans la perspective des élections présidentielle et législatives prévue en fin d’année en République démocratique du Congo « et une réponse a été reçue indiquant qu’ils seraient accueillis à Kinshasa dès qu’ils le souhaitent », a indiqué à l’AFP le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.

Aucune date précise n’a encore été arrêtée pour cette visite. A l’automne 2017, l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, s’était rendue en RD Congo pour faire pression sur le président Kabila afin que des élections soient fixées au plus vite dans son pays. La date retenue pour les scrutins est le 23 décembre mais l’incertitude demeure sur ce que décidera le président Kabila. L’opposition lui réclame d’annoncer formellement qu’il ne sera pas candidat à un nouveau mandat.Le climat politique reste très tendu en République démocratique du Congo où la tenue d’une élection présidentielle a déjà été reportée à plusieurs reprises.

Les Nations unies enquêtent sur le meurtre de deux de leurs experts en mars 2017 dans la région du Kasaï alors qu’ils réunissaient des éléments relatifs à des charniers.

Source : www.cameroonweb.com