Il est 16 heures au siège de l’UDPS. Félix Tshisekedi fait son entrée. Accompagné de plusieurs dizaines des militants, il est venu déposer sa candidature. « C’est la première fois que ça arrive dans l’UDPS, rappelle-t-il. C’est un acte qui caractérise la période de l’après-Etienne Tshisekedi qui est une période très importante, parce qu’il faut qu’on continue son combat. Et pour moi c’est un grand honneur déjà d’être à cette étape. »
Avant lui, plusieurs autres candidatures ont été réceptionnées dont celles de David Mukeba. Architecte de formation, il est actuellement, vice-président de la jeunesse de l’UDPS.
Il y a aussi la candidature de Paul Tshilumbu. Même s’il n’occupe pas une fonction officielle au sein du parti, il fait partie des militants de première heure.
Pour Augustin Kabuya, porte-parole de l’UDPS, deux principaux critères vont déterminer l’acceptation d’une candidature. « Nous serons vraiment très exigeants par rapport aux vagabondages politiques et aux parcours. Nous ne pouvons pas faire des choses pour plaire aux gens », affirme-t-il.
Réorganiser l’UDPS
Pour plusieurs militants de l’UDPS, le successeur d’Etienne Tshisekedi devra avoir comme principale tâche la réorganisation du parti. « Quand la tête est coupée, d’autres membres ne savent plus fonctionner correctement », compare un militant.
D’autres par ailleurs estiment que le principal challenge est de gagner la présidentielle prévue en décembre 2018. « La première des choses d’abord c’est de nous faire gagner », lance un autre sympathisant de l’UDPS. Entre temps, Félix Tshisekedi a demandé un débat contradictoire entre les candidats à la succession d’Etienne Tshisekedi avant les élections.
Source : www.cameroonweb.com