L’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE) a réalisé une étude sur les initiatives entreprises par le ministère du développement à la Base. Selon ce rapport, la pluralité des projets lancés par ledit ministère est susceptible de porter un coup dur à l’économie togolaise.
Quelques lignes du rapport ont été citées dans le quotidien Liberté dans sa parution de ce 21 mars 2019(N°2639). Selon l’OCDE, le ministère du développement à la base « ne dispose pas actuellement d’une structure formelle et des capacités suffisantes en matière de recherche et d’analyse des politiques et, par conséquent, n’est pas en mesure d’évaluer rigoureusement l’efficacité des interventions mises en place ».
Par conséquent, établit le rapport, « le foisonnement de programmes et projets pilotés par des structures autonomes, et dont certaines actions s’entremêlent sans véritable coordination constitue un goulot d’étranglement ».
Pour rectifier le tir, l’OCDE propose un certains nombre de mesures. L’état togolais est, entre autres, invité à développer des activités culturelles, socio-éducatives et de formation civique à l’intention des jeunes ainsi qu’à concevoir à des mécanismes de suivi et d’évaluation en passant par l’inscription « dans un cadre global, intégré et cohérent, impulsé par des mécanismes institutionnels de concertation et de coordination réunissant toutes les parties prenantes ».
Rappelons que le ministère du développement à la base est porteur de plusieurs projets dédiés essentiellement à la promotion de l’entreprenariat et à la finance inclusive. Le Paipja, Aide, Anvt, Faiej, Fnfi, Pdc Plus, Praded, etc, en sont quelques uns.
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