La réalisation des infrastructures routières au Togo est confrontée à divers problèmes, notamment la passation des marchés gré à gré. Conséquences, des ouvrages mal réalisés, des chantiers ouverts sans être achevés ou livrés tardivement. Les retro commissions, la corruption et autres sont autant de problèmes qui minent les travaux publics dans le pays.
Pour mettre fin à cette situation qui n’a que trop durée, le Réseau Anti-Corruption Togo (RAC-Togo) veut mettre son savoir-faire à contribution pour plus de transparence.
L’objectif de RAC-Togo, selon son Secrétaire Exécutif, Ebeh, est d’« œuvrer pour qu’à l’avenir il y ait du sérieux dans la construction des infrastructures dans notre pays ».
Pour ce faire, ils se donnent pour tâche de faire le suivi des travaux, d’amener les acteurs pour plus de transparence dans la gestion des fonds alloués et exiger l’audit de la gestion des fonds relatifs aux infrastructures routières entre 2012-2016.
Une frange de la société, qui sera mise à contribution, sont les journalistes. Le réseau compte « fabriquer » des journalistes d’investigation, capables de dénoncer des malversations. Les travaux seront également suivis des contrôles techniques afin de vérifier leur qualité effectués au fur et à mesure.
Il faut préciser que RAC-Togo est un réseau qui regroupe une quarantaine d’ONG, des syndicats professionnels des travailleurs et des médias.
M E
Lomechrono.com