‘On s‘est toujours interrogé sur qui serait la nouvelle Chine après la Chine. Eh bien, la Chine l’a fort bien compris : c’est l’Afrique’. En ouvrant jeudi à Johannesburg l’Africa Investment Forum, Akinwumi Adesina, le patron de la Banque africaine de développement (BAD), s’est voulu résolument optimiste quant à l’avenir du continent.
Mais pour assurer son développement, l’Afrique devra d’abord surmonter un certain nombre d’obstacles.
Le continent affiche un déficit massif en infrastructures – des ports aux chemins de fer, en passant par les routes, l’électricité et les technologies de l’information et de la communication, indispensables pour stimuler sa compétitivité sur les marchés internationaux. Dans les infrastructures, l’Afrique se heurte à un déficit de financement oscillant entre 68 à 108 milliards de dollars par an, d’après la BAD.
‘Mais tout dépend de la façon dont vous voyez les choses, si vous voyez un verre à moitié vide ou un verre à moitié plein’, a souligné M. Adesina.
‘Considérons tous ces défis comme un verre à moitié plein. Cela signifie aussi que, pour les seules infrastructures, l’Afrique offre des opportunités d’investissement de 68 à 108 milliards de dollars par an’, a-t-il indiqué.
L’Africa Investment Forum accueille des fonds de pension, des fonds souverains, de marchés de capitaux, des investisseurs institutionnels et financiers désireux d’opérer en Afrique.
Ce Forum est une plate-forme de co-garantie et de co-financement, destinée à mobiliser des capitaux et à accélérer les investissements pour transformer les secteurs économique, agricole et industriel en Afrique.
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