Qui pour sauver le marché de Hédzranawoé ?

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Cela ne semble pas interpeller les autorités togolaises et pourtant, c’est un problème réel. Le marché de Hédzranawoé est sous l’eau. Un calvaire que les commerçants du marché vivent au quotidien, surtout en ce temps ou la pluviométrie est de plus en plus forte. Qui pour sauver le marché de Hédzranawoé qui baigne dans l’immondice ?

Cela fait maintenant plus d’une semaine que l’un des plus grands marchés de la capitale perd progressivement sa clientèle. Les fréquentations entre vendeurs et acheteurs ne connaissent plus l’engouement habituel à cause de l’insalubrité dans laquelle baigne le marché. L’eau stagnante qui pue, laissant une odeur nauséabonde presque digne d’un dépotoir sauvage.

« Voyez par vous-mêmes à quel point il est difficile pour nous de commercer avec une telle quantité d’eau sous nos pieds. J’ai fait exprès de manquer mes activités pendant 3 jours, mais à ma grande surprise, c’est encore pire qu’avant. Là maintenant, je ne sais même plus où étaler ma marchandise », a déclaré un revendeur de chaussure, très attristé par la situation.

Plusieurs grands marchés de la capitale se retrouvent dans la même situation et tous sont considérés comme des « Laissés pour compte ». Les nombreuses tentatives effectuées pour saisir les autorités administratives, en l’occurrence l’Etablissement public autonome pour l’exploitation des marchés (EPAM) sur la situation, demeurent infructueuses.

Mais dans la journée, les collecteurs de taxes passent devant ces revendeurs. Ce qui met en colère ces commerçants, puisque visiblement, on ne voit pas les traces de cet argent collecté chaque jour dans ce marché.

« Je me demande bien à quoi servent les taxes qu’ils collectent chaque jour auprès des commerçants », a lancé une vendeuse de bouillons.

Et d’ajouter : « Nous demandons pour une énième fois, l’intervention des autorités compétentes pour que nous ayons finalement gain de cause parce que cette affaire a dépassé les bornes. Les collecteurs de taxes nous traitent comme des moins que rien ici. On risque de déserter le marché ».

Nicolas

Source : www.icilome.com