Par K. Monzonla
Le débat est houleux autour de la question d’équipementier des Sélections nationales de football du Togo. En seulement un an, quatre équipementiers ont défilé devant les portes de la sélection nationale. Non seulement ils défilent, mais aussi ils empochent à chacun de leur passage, de faramineux fonds au détriment de la marque SERGIO SPORT portée par l’homme d’affaire togolais, Serge Téteh Bénissan réduit dans un rôle de sapeur pompier.
Lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN TOTAL GABON 2017) et des éliminatoires de la Coupe du Monde Russie 2018, les différents équipementiers sollicités par la Fédération Togolaise de Football (FTF) ont claqué la porte, arguant que le Togo constitue un obstacle à la promotion de leur produit. Puisqu’en réalité, les insuffisances de résultats et les différentes crises font la mauvaise publicité du football togolais.
Sollicité, SERGIO SPORT a habillé l’équipe A des Eperviers sur cinq matchs officiels et l’équipe locale sur quatre matchs, un service d’un coût total de 28 millions qui est consigné sur une facture jusque là impayée.
Malheureusement, après la qualification des Eperviers pour la CAN gabonaise, les appétits ont été aiguisés et rapidement des formules sont développées pour écarter ce dernier. Sur fonds d’incompréhensions et d’égo, la marque italienne MACRON a atterrit sur la table de la CAF comme équipementier du Togo sur une période de deux ans.
Malheureusement la manne n’a peut-être pas été suffisante pour mouiller les différentes bouches. Ce qui a semé une discorde qui révèle finalement les frasques de ce choix avec la communication faite autour de la marque macron et ses avantages. Pour les trois matchs des éperviers à la CAN sous les couleurs Macron, une facture de 102 millions se dispute entre la FTF, le ministère des sports et son collègue des finances.
Au cœur de ce méli molo qui marque le temps au moment où deux matchs amicaux sont annoncés, la FTF saute rapidement sans perdre le temps sur PUMA qui hier avait même refusé de vendre ses équipements au Togo. Ainsi, 15 millions de Francs CFA ont été débloqués pour ce service qui n’a couvert que les deux livrés dernièrement contre la Libye et l’Egypte.
Une véritable salade russe qui a du mal a rassasié les acteurs concernés. Les responsabilités sont devenues une balle de ping pong que le ministère et la FTF se renvoie à coup médiatique.
La place togolaise semble largement condamner cette gabegie financière au moment où plusieurs villages du Togo à l’instar de Sémanoukopé dans le Haho manquent d’eau.
De part sa définition, un équipementier est une société qui dispose de sa propre marque déposée auprès des instances de protection d’œuvres intellectuelles, artistiques etc. pour protection.
Si hier SERGIO SPORT était un magasin de vente d’équipements sportifs, depuis le 03 juin 2016, la société est devenue un équipementier qui dispose de sa marque protégée conformément aux dispositions en vigueur. SERGIO SPORT est portée par un homme d’affaire togolais qui contribue au développement de son pays à travers ses nombreuses activités liées à la promotion des sports. Elle emploie la main d’œuvre locale et est en règle vis-à-vis du fisc togolais.
L’on se demande alors, de tout ce qui précède, pourquoi alors tout un acharnement contre cette société par les amis d’hier de l’homme d’affaire ? Pourquoi refuse t-on de reconnaitre que SERGIO SPORT est un équipementier ? A qui profite cette crise qui n’arrange pas le football togolais ? Quand et comment MACRON a atterrit sur la table de la Fédération Togolaise de Football (FTF) ? Autant de questions que le public sportif se pose.
Togo-Online.co.uk