« Toutes les tentatives d’intimidations ne nous feront pas reculer. Nous allons réfléchir les jours à venir pour trouver la meilleure stratégie. Parce que le droit de manifester est un droit constitutionnel. Personne ne peut nous l’arracher. Quelles que soient les intimidations, les brimades, le peuple togolais est déterminé à arracher sa liberté. C’est vrai, ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui utiliseront tous les moyens pour maintenir les populations dans cet étau-là, après 50 ans de règne stérile. Nous sommes décidés d’aller aussi en avant ».
Ainsi réagissait Me Dodji Apévon après l’échec de la série de manifestations organisées les 25, 26 et 28 avril derniers, lesquelles ont été étouffées par les forces de l’ordre et de sécurité. Selon Me Dodji Apévon, c’est seulement quelques villes de l’intérieur du pays qui ont connu les manifestations, telles que, Badou, Anié, Tchamba, Dapaong.
A Lomé et surtout dans certains quartiers, déplore le président des Forces Démocratiques de la République (FDR), les populations sont passées à tabac. « Dans les quartiers Agoè, Kégué-Zogbédji… des militaires sont passés dans les maisons et ont tabassé les gens. On a fait une grande rafle. Aujourd’hui des centaines de citoyens se retrouvent au commissariat central. Que vous ayez des pièces ou pas. Tout ceci, parce qu’on a envie d’intimider », a-t-il condamné.
A la coalition, on soutient que c’est une tentative de démobilisation de la population.
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