Quelle est la nécessité de préserver l’écosystème marin ?

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Depuis l’adoption de la stratégie maritime africaine intégrée sur les mers et les océans dite stratégie AIM 2050 par l’Union africaine (UA), l’Afrique célèbre sa journées des mers et des océans chaque 25 juillet. Placée cette année sous le thème « La protection de la biodiversité marine au-delà de la juridiction nationale ainsi que la promotion de l’économie Bleue », cette célébration a permis au gouvernement togolais d’attirer une fois encore l’attention des populations sur le danger que représente la pollution de l’environnement marin.

« La biodiversité marine subit une dégradation croissante et alarmante qui interpelle la conscience humaine », a déclaré le ministre de l’Agriculture, de la Production Animale et Halieutique, Noel Koutera Bataka, représentant son collègue de l’Environnement, du Développement Durable et de la Protection de la Nature, à l’ouverture des travaux.

Selon le ministre, ce thème choisi par l’UA, s’inscrit non seulement dans la mise en œuvre de l’ODD-14 qui consiste à « Conserver et exploiter de manière durable les océans et les mers aux fins du développement durable », mais aussi appelle au niveau national, à des actions s’inscrivant dans les axes 1 et 3 du Plan national de développement (PND 2018-2022).

Quelles genres d’actions ?

« Pour que nos mers et nos océans nous apportent toute la richesse dont ils recèlent, il nous faut les protéger. Le domaine maritime est en grand danger », a fait savoir Stanislas Baba, ministre conseiller pour la mer.

Pour sauver les mers et les océans de cette menace, selon Stanislas Baba, l’on doit revoir les rejets industriels.

« D’abord, il faut limiter les rejets industriels. De plus en plus d’industries ont leurs rejets directement connectés à la mer. Dans beaucoup de pays, les rejets des eaux usées sans être traitées sont directement jetés dans la mer. Nous devons prendre conscience que cela constitue un péril. Aujourd’hui, il est établi que nos mers sont polluées par des milliers de tonnes de rejets plastiques. Les hommes peuvent l’éviter », a préconisé Stanislas Baba, le ministre conseiller pour la mer.

Trois (3) grandes communications ont marqué cette première journée, une communication sur l’« Etat des lieux sur l’érosion côtière au Togo », les deux dernières portent sur la « Protection des écosystèmes marins et côtiers au Togo » et le « cadre de mise en œuvre de l’économie bleue au Togo ». Elles ont permis aux participants d’être sensibilisés sur la nécessité de protéger l’environnement marin.

Le samedi 27 juillet 2019, une séance de nettoyage est prévue à la plage de Lomé.

La Journée africaine des mers et des océans a pour finalité de sensibiliser les populations sur la nécessité de protéger et de préserver la biodiversité marine et côtière pour une économie bleue et florissante.

Edem A.

Source : www.icilome.com