Le parti présidentiel serait dans une zone de turbulences selon des indiscrétions intempestives depuis quelques mois. Le sujet longtemps évoqué par certaines parutions est revenu dans les colonnes de Focus Info qui invoque une récente réunion discrète d’un clan du parti Union Pour la république (UNIR); rencontre qui serait à l’origine de l’embrasement.
Deux clans majeurs feraient la vie au sein du parti de Faure Gnassingbé créé en 2012. Les progressistes et les éternels conservateurs, nostalgiques du RPT de feu Gnassingbé Eyadema. A quelques mois d’échéances électorales (législatives et peut êtes des locales), une frange du parti bleu aurait conviés 3 point focaux des états-majors de l’intérieur du pays, sans en aviser le bureau provisoire que préside Faure Gnassingbé lui-même.
Et pour cause, les progressistes accusent les conservateurs tenanciers de prise des décisions clés du parti d’être encore rattachés aux méthodes de l’époque du Feu Général Eyadema. Alors que les enjeux actuels du monde imposent leur mise à jour, avec plus de leadership et des visions pointues.
Faure Gnassingbé lui-même n’est pas épargné de telles critiques, selon les indiscrétions.
Conflit de générations (frustrations entre les vieux barrons nostalgiques d’Eyadéma et les jeunes bling-bling), choc entre une génération conscientes et des « sanguinaires » imbus de leurs personnalités ? Difficile de cerner les causes profondes des agitations au sein du parti UNIR ou du cercle de Faure Gnassingbé. Est-il, qu’il n’y fait pas bon vivre en ces moments.
La preuve, les activités politiques semblent tourner aux ralentis et le parti roule encore sur un bureau provisoire. Néanmoins, le parti semble ne pas se tromper d’adversaire puisqu’en dépit des mésententes, il s’avère que le dossier Tikpi Atchadam est sur la table.
Le leader du PNP qui a fait une mobilisation fulgurante en début du mois est dans le viseur du parti présidentiel.
A. Lemou
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