l’Association Togolaise pour la Défense et la Promotion des Droits Humains (ATDPDH), le Syndicat des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT), l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT Togo), le Conseil Episcopal Justice et Paix (CEJP-Togo), le Groupe de Réflexion et d’Action pour le Dialogue, la Démocratie et le Développement(GRAD), et la Solidarité et Action pour le Développement Durable (SADD) invitent le gouvernement à revoir l’organisation de l’élection présidentielle. La crédibilité du processus électoral est remise en cause et l’horizon 2020 s’annonce incertaine. Les 6 OSC tirent la sonnette d’alarme.
Cette plaidoirie de l’organisation lancée au gouvernement togolais pour une élection transparente et libre au Togo, fait suite à un conclave tenu par ce regroupement qui milite pour une élection crédible en 2020.
Pour une élection transparente et apaisée au Togo dans deux mois, « l’on est encore loin du compte », a lancé un acteur de la société civile qui intervenait sur la question.
L’intervention des 6 six organisations de la société civile n’est qu’une voix de plus qui vient s’ajouter à celles des responsables de partis politiques, des leaders d’opinion qui souhaitent que le gouvernement et la CENI ralentissent la machine électorale.
Encore faut-il noté que l’une des raisons pour laquelle le gouvernement doit revoir les conditions d’organisations de l’élection est la récente paire de manche du processus, c’est-à-dire la révision des listes électorales dont le Centre de Promotion de l’Etat de Droit et de la Gouvernance Equitable (CEPREDGE) a demandé que la date soit encore prorogée, compte tenu des irrégularités constatées, notamment le dysfonctionnement des appareils lors de l’enregistrement des populations sur les listes électorales.
Les 6 OSC, dans leur intervention, ont par ailleurs invité les partis politiques de l’opposition et les organisations de la société civile à jouer pleinement leur rôle pour une élection libre et apaisée.
Nicolas K
Source : www.icilome.com