L’universitaire Ayayi Togoata Apedo-Amah qui décrie le pouvoir de Faure Gnassingbé depuis le début de la crise à travers des déclarations, revient de nouveau à la charge en ce début d’année 2018. Dans cette déclaration, Prof Ayayi Togoata Apedo-Amah s’adresse aux spécialistes du droit. Il appelle ces derniers à mettre fin à leur « juridisme mafieux ». Lire l’intégralité de la déclaration!
LA VOLONTÉ POPULAIRE NE SAURAIT SE SOUMETTRE AU JURIDISME MAFIEUX DE QUELQUES UNIVERSITAIRES CANCRES ET STIPENDIÉS
Quand la racaille juridique monte au créneau pour défendre et essayer de légitimer le coup d’État permanent, en prenant les Togolais pour des imbéciles, nous sommes en droit de parler de provocation. Pourquoi c’est toujours les victimes qui doivent faire preuve de « mesure et de patriotisme » ? Jamais les plumitifs cyniques et médiocres qui pratiquent le droit comme ils se torchent le cul, ne tiennent le même langage aux voleurs de la République.
Dire le droit, n’est pas une invite au baratin, mais une invite à dire la vérité. Comment la dire? Le mensonge par omission apparaît lorsque le cancre, qui prétend disserter sur le droit, abandonne les causes en amont pour ne s’étaler, sottement, que sur les conséquences générées par les causes. Qu’est-ce à dire, concrètement ? Si nous prenons l’exemple de la Constitution de 1992, que les Togolais réclament à cor et à cri, des juristes universitaires incultes et dont l’indigence intellectuelle est effarante, veulent nous faire accroire que la violation du droit viendrait du peuple souverain, à travers ceux qui défendent sa cause. Ces spécialistes du confusionnisme et des truismes prétendent que le Rpt et son avatar Urine/Punir seraient dans leur droit pour avoir charcuté la Constitution au niveau de l’Assemblée nationale mouton. Raisonner de la sorte, c’est une façon malhonnête de ne prendre en considération que ce qui se passe en aval en délaissant le crime juridique commis en amont.
En effet, comment la dictature Gnassingbé a-t-elle obtenu le pouvoir et la majorité au parlement si ce n’est par le coup d’État, le bourrage des urnes et les magouilles électorales qui, dans tout autre pays de droit, auraient expédié ces ennemis du peuple en prison ? Voler des élections pour se prévaloir ensuite du droit, voilà le cynisme ! Que ces juristes » kpayo « , autrement dit de pacotille, qui ont de sérieux problèmes avec la vérité, cessent de mentir aux Togolais ! Ils ne nous auront pas par les sentiments pour parachever leur sale besogne de mercenaires en nous traitant de » frères ». Le frère qui massacre et torture son frère, doit-il être considéré comme un frère ? Messieurs les juristes « kpayo », n’insultez pas l’intelligence du peuple togolais qui est plus intelligent que vous qui n’êtes que de vulgaires peigne-cul.
Le droit, au-delà de la technicité de la discipline, est d’abord une affaire de bon sens. Ne faites pas de cette noble discipline que vos maîtres vous ont enseignée avec amour et abnégation, une alchimie obscure que n’importe quel charlatan vient exposer sur la place publique à la tête du client.
Je voudrais m’adresser à ces philistins en français facile, comme on dit aujourd’hui, mais optons plutôt pour le droit facile.
En pleine nuit, pendant que vous dormiez, un voleur a escaladé le mur de votre maison et volé le mouton que vous avez acheté pour la fête. Après enquête, vous avez attrapé le voleur en train de faire bouillir votre mouton. Il reconnaît le vol mais vous dit qu’il est dans son droit parce qu’il a investi pour cuisiner le mouton en achetant de l’huile, du sel et des épices. Pour vous calmez, il vous propose d’emporter une cuisse du mouton pour aller la manger chez vous. Vous appelez la police. La police et la justice font appel à un juriste universitaire certifié CAMES pour trancher le litige. Voici la réponse experte du cancre certifié : » La victime du vol (le peuple togolais) n’a pas le droit de récupérer son bien volé(le pouvoir et la Constitution) ni de faire jeter le voleur (la dictature des Gnassingbé) en prison. Il y a eu une violation de domicile (les manifestations de l’opposition) et le plat de mouton cuisiné (le coup d’État et la modification de la Constitution) lui appartient. Le propriétaire du mouton n’a qu’à accepter la cuisse (l’usurpation du pouvoir et quelques ministères au gouvernement) que lui offre généreusement le voleur comme à un frère.
Voici la supercherie en droit facile que nous servent ces juristes « kpayo » et mercenaires du droit avarié, pauvres types sans foi ni loi, véritables individus de sac et de corde.
Méfiance ! Tout ce qui sort de la bouche d’un juriste n’est pas toujours droit.
Ayayi Togoata APEDO-AMAH
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