La sortie des rails sur la route, c’est l’éternel casse-tête chinois qui donne la migraine aux usagers de la route dans la capitale. La chose en soit n’est pas un crime d’autant plus que, le passage à niveau est inévitable dans l’orientation des réseaux routiers et ferroviaires.
A Lomé, chaque croisement entre la route et le chemin de fer donne du fil a retorde pour tout usager de la route. Entre l’achèvement de la route et l’entame des barres de fer, ce sont les trous béants qui non seulement empiètent dangereusement au passage des engins, mais créent aussi des secousses néfastes pour la santé des populations, quel que soit l’engin utilisé.
Les engins eux-mêmes ne sont épargnés du phénomène dénoncé à moult reprises par la presse, à la grande indifférence des autorités de Togorail, de la société en charge d’entretien des routes ou même de la municipalité.
Les racolages sont faits à volonté. Surtout quand des officiels planifient de solliciter ces voies, on s’empresse de la réparer. Mais pour le contribuable qui les emprunte tous les jours, c’est tout comme il y a un vilain plaisir à le voir croupir sous les chocs et secousses de ces passages à niveaux sauvages.
Pour des routes construites à coups de milliards non encore remboursés, les trous béants causés par le passage du train sont un début d’érosion et de destruction.
A. Lemou
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