Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
Les 38 années de dictature ont été aussi parsemées de festivité pour honorer, glorifier et chanter des louanges à feu général Gnassingbé Eyadema.
Des défilés aux lectures de motions, le général Eyadema gaspillaient les ressources du pays juste pour assouvir sa soif d’être suprême et son égo.
Le fils ne dérobe pas à la règle. Contrairement à sa citation *”lui c’est lui, moi c’est moi*”, Faure Gnassingbé est un prototype améliorer de son père. Contrairement à son père qui au-delà de son amour aux festivités, combattait la paresse au sein de l’administration, le fils va loin et légalise la chose. Il en a fait une politique gouvernementale. Ces derniers jours ont été illustratifs. Depuis le 26 avril, l’administration est en congés. Les fonctionnaires sont à la maison sur décision du prince. Avec un long week-end où normalement un gouvernement normal devrait s’en presser de rattraper les pertes économiques engendrées par le long week-end sans travail, Faure Gnassingbé fait du 30 avril, une journée chômée et payée. Selon nos informations, le très contesté président a ordonné que la journée du 30 avril soit dégagée pour permettre aux fonctionnaires de préparer la journée du 1er mai. Chose étonnante, surtout que ces derniers temps, le régime ne cesse de tambouriner les oreilles de qui veut l’entendre que les manifestations de l’opposition feraient perdre des milliards à l’économie Togolaise. Il faut savoir qu’une journée chômée et payée et évaluer à coût de milliards. Pour un gouvernement qui en fait le luxe, comment peut-il pointer le doigt accusateur vers une opposition qui conteste cette gouvernance atypique à travers laquelle le RPT/UNIR pille, gaspille et dilapide les ressources du pays?
Il faut comprendre que les futures générations n’auront aucun avenir si ce régime n’est pas gommé. Le peuple doit donc prendre ses responsabilités pour se tirer d’affaire.
A bon entendeur, salut
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