Les élections locales auront lieu cette année, a confirmé jeudi le ministre de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi. Le processus de décentralisation se met progressivement en place ; indispensable avant la tenue du scrutin.
Il a également précisé que le nombre d’élus locaux serait de 1.500. Un chiffre qui semble raisonnable afin d’éviter de faire de la démocratie locale une usine à gaz.
‘La crédibilité de cette nouvelle étape de la décentralisation dépendra de la qualité des équipes municipales qui seront élues le moment venu, de leur accompagnement immédiat par des ressources humaines suffisantes et compétentes, de leurs capacités communes à organiser le dialogue local, à élaborer des stratégies partagées et progressives de développement durable, à y faire participer et contribuer habitants et administrés’, avait déclaré en novembre dernier Jean-Marie Tetart, le président de Yvelines Coopération Internationale et Développement, lors de la Journée des communes du Togo.
En effet, au-delà des élections, la qualité des hommes et du management est primordiale.
Lors de son intervention, Payadowa Boukpessi a également confirmé que les élections législatives auraient lieu en 2018, probablement au mois de juillet qui correspond à la fin de la législature.
A l’instar du président de la République, les députés ne pourront effectuer plus de deux mandats selon les termes de la réforme constitutionnelle en projet. Un moyen de faire émerger de nouvelles compétences et de rajeunir la classe politique. Une mesure qui devrait chagriner certains tant dans les rangs de la majorité que de l’opposition.
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