Présidentielle 2020 : Capharnaüm à la C14 au sujet d’une candidature

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Présidentielle 2020 : Capharnaüm à la C14 au sujet d'une candidature

Y aura-t-il un candidat aux couleurs de la Coalition des 14 lors de l’élection présidentielle de 2020 ? La question semble diviser au sein du reliquat de ce regroupement de partis politiques de l’opposition.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) avance à grands pas dans les préparatifs du scrutin présidentiel du début de l’année prochaine. Bien que toutes les institutions intervenant dans l’organisation d’élections au Togo soient verrouillées et contrôlées par le parti au pouvoir, ils sont nombreux à se réclamer de l’opposition à avoir déjà déclaré leur candidature.

A la C14, l’heure est à la confusion. Deux courants traversent visiblement cette coalition : ceux qui ne veulent pas participer à un jeu gagné d’avance et le camp de ceux qui s’activent, malgré tout, à y prendre part. En tout cas, c’est l’interprétation que beaucoup font à partir des déclarations de ses membres.

Il y a quelques jours, Me Paul Dodji Apévon, président des Forces Démocratiques pour la République (FDR), un parti membre de la coalition, indiquait sur une radio privée de la place que le regroupement n’aura pas de candidat.

« A la C14, il n’y aura pas de candidat. Je dis bien, il n’y aura pas de candidat à la C14. Au sein de la C14, nous avons décidé de ne présenter aucun candidat à la présidentielle de 2020 », s’époumonait-il à préciser. Par contre, les membres de ce regroupements sont prêts, ajoute-t-il, à soutenir « le meilleur candidat déclaré de l’opposition ».

Entre-temps, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Les lignes ont bougé. La C14 fait volte-face. Après avoir œuvré en coulisse en vain pour « une candidature unique de l’opposition », elle compte finalement participer à ce scrutin. Kafui Brigitte Adjamagbo-Johnson, sa Coordinatrice, a d’abord demandé aux Togolais d’aller se faire inscrire massivement sur la liste électorale (la révision de la liste électorale débute le 29 novembre pour durer trois jours). Elle a ensuite annoncé, dans des propos rapportés, que le moment viendra pour qu’un candidat émerge de leur rang. « Le processus est en cours et si Dieu le veut, on pourra désigner ce candidat…Nous devons le faire parce que nous n’avons pas le choix », a-t-elle renchéri.

Finalement, on ne comprend plus rien de ce veulent les responsables de la C14. Les voix sont dissonantes au sein de cette même organisation à propos de la présidentielle.

Et donc ils seront plusieurs candidats de l’opposition ou fabriqués de toutes pièces à affronter Faure Gnassingbé, le candidat naturel de l’Union pour la République (UNIR), qui sera investi dans les tout prochains jours. Dans le contexte actuel, toutes les conditions sont réunies pour qu’il gagne sans difficultés.

A.H.

Source : www.icilome.com