Préserver l’essentiel

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Le climat de tension qui règne au Togo depuis près de 3 mois n’est bon pour personne. La violence met en péril la paix civile, l’économie est affectée par la multiplication des manifestations, l’image véhiculée à l’extérieur par les médias et les réseaux sociaux incitent les investisseurs étrangers à reporter leurs projets.

Finalement, personne n’a rien à gagner, ni la majorité, ni l’opposition, ni la population.

Pour ramener un peu de calme, le gouvernement a décidé d’organiser mardi une table ronde. Autour de la table, les représentants des forces de sécurité (police, gendarmerie, armée) et ceux de la société civile.

‘Les conséquences multiples et prévisibles des événements survenus ces derniers mois dans notre pays, avec les manifestations à caractère politique et les menaces qu’elles font peser sur la paix et la cohésion sociale, indiquent qu’il est plus que jamais urgent de prendre des mesures en amont pour prévenir l’éclatement des conflits sociaux », a déclaré Damahame Yark, le ministre de la Sécurité.

Mais le Togo n’est pas seulement confronté à la fièvre politique, il doit aussi anticiper d’autres menaces encore plus inquiétantes comme l’explosion de la criminalité transfrontalière et le terrorisme.

Le ministre de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi, a d’ailleurs rappelé que des pays proches comme le Mali, le Burkina-Faso et la Côte d’Ivoire avaient été victimes d’actes terroristes.

‘Aucun Etat, stable ou non, petit ou grand, ne peut prétendre en être à l’abri des menaces pour sa stabilité. Une stabilité qui peut être fragilisée par la violence interne, la criminalité et les groupes extrémistes’, a souligné M. Boukpessi.

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