Près de 200 ouvriers togolais licenciés abusivement par l’entreprise chinoise CRBC

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Près de 200 employés de l’entreprise chinoise CRBC (China Road and Bridge Corporation) chargée de réhabiliter les routes Lomé-Vogan-Afoin et Lomé-Noépé, ont été licenciés abusivement cette semaine. C’est suite à des confrontations survenus lors des mouvements d’humeur des 08 et 09 février derniers.

Ces ouvriers, très mécontents par leur licenciement, disent ne pas s’en arrêter là. Ils envisagent, dans les prochains jours, et ensemble avec les responsables du Syndicat des Ouvriers, Cadres, Employés des Travaux Publics et Bâtiments (SOECTRAB), des actions d’envergure pour rentrer dans leur droit.

Selon Gavor Kodjo, Secrétaire Général du SOECTRAB qui défend les ouvriers licenciés par cette entreprise chinoise, les raisons pour lesquelles l’entreprise chinoise renvoie les ouvriers sur les chantiers ne tiennent pas la route.

« Les ouvriers s’indignent contre le taux horaire très bas qui ne répond même pas à la Convention Collectif Interprofessionnel, de longues heures de travail sans repos. Ils sont souvent affectés sur les lieux de travail sans être pris en charge par rapport au prime de logement ou de déplacement ainsi que le prime de salissure », renseigne le Secrétaire Général du SOECTRAB.

Ces ouvriers ne réclament que leurs meilleures conditions de vie et de travail. Et la réponse du patron chinois est de les mettre à la porte. «Ce qui fâche également, c’est qu’on a détenu les délégués des travailleurs à la prison civile de Lomé ».

La situation de ces ouvriers employés par la société chinoise CRBC est déplorable. Appuyés par le SOECTRAB, ils appellent les autorités à prendre en charge le dossier pour une solution durable. Au cas contraire, une grève est prévue pour ce lundi 26 février pour faire attendre raison à leurs employeurs.

Source : www.icilome.com