La manifestation du CAP 2015 jeudi à Lomé pour réclamer les réformes a été une réussite. Les responsables de ce regroupement de 5 partis politiques se réjouissent de la forte mobilisation des Togolais pour barrer la route aux coups de force permanents du régime RPT/UNIR et réclamer les réformes constitutionnelles et institutionnelles prescrites par l’APG.
» Vous voyez, il y a eu une très forte mobilisation aujourd’hui. Et c’est satisfaisant », a lancé le président du Pacte Socialiste pour le Renouveau (PSR).
Et de poursuivre avec les revendications chers au CAP 2015 : « Le PSR ne réclame pas autres choses que ce que veulent les Togolais. Aujourd’hui, tous les Togolais veulent des réformes sincères. Et s’agissant des réformes, il y des points sur lesquelles il n’y a pas de discussion possible à faire. Les limitation de mandat présidentiel, c’est une évidence. Ensuite les scrutins à deux tours. Ce sont des questions sur lesquelles nous ne devons pas discuter. Vous voyez, le découpage doit se faire conformément à des principes démocratiques. Ce sont des choses qui paraissent élémentaires, qui sont évidentes et sur lesquelles on n’a pas besoin vraiment de discuter ».
Pour Prof Wolou Komi, comme le régime refuse obstinément d’emprunter la voie du dialogue, le seul moyen pour se faire entendre est la rue. Et tant que les réformes consensuelles ne seront pas faites, il n’y a pas question de baisser les bras.
« Il y a un proverbe de chez nous qui dit que: tant qu’il y aura des poux dans le pagne, il y aura toujours le sang sur les ongles. Cela veut dire que tant que le mal ne finit pas, on doit continuer. Nous n’avons que ces moyens pour pouvoir réagir. Il y en a qui disent que nous ne faisons pas grand-chose. Mais si nous ne pouvons pas opter pour les armes et que nous parlons à un pouvoir qui finalement faire le sourd, que vous voulez qu’on fasse ? C’est par ces manifestations que nous allons réclamer les réformes », a-t-il martelé.
Selon lui, sous d’autres cieux, « lorsque les mobilisations ont atteint un niveau donné, on a obligé des chefs d’État à s’en fuir en l’espace de 24 heures. Mais si le régime ne prend pas conscience de la situation, pour qu’il change radicalement afin qu’ensemble nous puissions évoluer dans la bonne voie, je suis persuadé que tôt ou tard, il finira par subir le même sort ».
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