Ce n’est plus un secret pour personne. La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a décidé de foncer tout droit dans le mur. Elle poursuit unilatéralement ses activités et prévoit élaborer « une nouvelle liste électorale » dans le cadre des élections législatives prochaines.
Lundi, les responsables de cette institution électorale ont procédé au lancement d’une série de formations des agents électoraux. Ils sont au total 250 participants à cette « formation des formateurs »
« Cette présente formation vise les objectifs ci-après: Maitriser le contexte du recensement électoral, comprendre et maitriser les différentes étapes du recensement électoral, connaitre et maitriser les différents équipement et matériel impliqués dans le processus, éviter la déperdition des informations », a indiqué Prof. Kodjona Kadanga, président de la CENI.
Cette formation sera suivie par celle d’autres agents électoraux, notamment les administrateurs de base de données, chargé de la compilation des données dans les CELI, les membres de bureau de vote et les membres des comités de listes et de cartes.
A en croire le président de la CENI, toute cette série de formation est initiée afin de permettre aux agents électoraux d’élaborer une nouvelle liste électorale pour les élections à venir.
« Ces formations donneront des compétences et des outils nécessaires aux agents électoraux pour un nouveau recensement en vue de constituer un nouveau fichier électoral. Le fichier électoral actuel étant abandonné, il s’agit donc de donner aux concitoyens de nouvelles cartes d’électeur. En définitive, il s’agira de l’abandon total des listes électorales passées et l’élaboration de nouvelle liste », a souligné Prof. Kodjona Kadanga.
Notons qu’à la Coalition des 14, toutes ces « initiatives intempestives » de la CENI sont mal vu. Certains leaders vont jusqu’à déclarer que la CENI dirigée par le Prof. Kodjona Kandaga est aux antipodes des recommandations de la CEDEAO. D’autres nient son existence.
En tout cas, tout porte à croire que le dernier mot revient à la Facilitation qui, jusqu’à présent, observe un silence vis-à-vis de la situation politique togolaise.
Godfrey Akpa
Source : www.icilome.com