Prof. Apedo-Amah accuse l’état terroriste marocain de « crimes abominables contre les migrants négro-africains »

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J’accuse l’état terroriste marocain de crimes abominables contre les migrants négro-africains. Le 25 juin 2022, des migrants Négro-africains au Maroc ont tenté de franchir les barbelés installés sur la frontière de l’enclave espagnole de Ceuta et Melilla en terre africaine, fortifiée comme une forteresse imprenable. Des migrants ont pris ces barbelés d’assaut pour se réfugier en territoire espagnol.

D’ordinaire, les policiers et militaires marocains ne s’y opposaient pas avec trop de zèle à cause du contentieux de l’ancien Sahara espagnol proclamé République du Sahara par le Front Polisario soutenu par l’Algérie et l’Espagne. Le nouveau pouvoir socialiste espagnol a décidé de reconnaître le Maroc comme le propriétaire de ce territoire contesté. Pour conserver cette reconnaissance crapuleuse, l’État marocain fasciste a redoublé de zèle pour complaire à l’Espagne.

Les militaires et douaniers marocains ont tiré dans le tas, sans état d’âme. Une véritable boucherie. Même les blessés sont violentés par la soldatesque de l’État terroriste dans les vidéos. Combien y a-t-il de morts ? Une vingtaine prétend le régime marocain menteur qui refuse que les organisations indépendantes s’approchent des hôpitaux pour les empêcher de compter les cadavres qui ne doivent pas être loin de la centaine, à vue d’œil.

J’accuse le dictateur marocain Mohamed VI et le gouvernement espagnol de crimes contre l’humanité. C’est inadmissible, indigne, révoltant.

Les organisations des droits de l’homme, les partis politiques togolais, la société civile, doivent dénoncer ce massacre et exiger des sanctions contre le boucher de Rabat, Mohamed VI , et son acolyte le premier ministre espagnol.

Si les Africains s’infligent des traitements aussi barbares, aurions-nous encore assez de voix pour dénoncer ceux qui maltraitent les nôtres hors d’Afrique ?

 Le roitelet marocain terroriste doit être mis au ban de l’humanité. Les mots me manquent, car il est des situations qui relèvent de l’indicible.

Ayayi Togoata Apedo-Amah

Source : icilome.com