Les commissaires du HCRRUN sont en pleine tournée de sensibilisation de la population sur toute l’étendue territoire. L’équipe conduite par Awa Nana Daboya va rencontrer la population de Lomé ce jeudi. Au centre des discussions, la paix, l’unité nationale et le vivre ensemble. Il sera surtout question d’expliquer le processus de réparation des victimes des violences à caractère politique au Togo. Pour le président du MMLK, Pasteur Edoh Komi, le processus est à saluer.
Intervenant sur les ondes de la radio Zéphyr ce jeudi matin, l’homme de Dieu estime que l’histoire du Togo, depuis 1958, est vraiment entachée des violences. Le sang des innocents a trop coulé. Mais aujourd’hui, c’est une nouvelle ère qui se profile à l’horizon et il est temps que les Togolais de tous bords se pardonnent pour vivre en harmonie.
« Le Togo a connu des périodes mouvementées, des périodes tumultueuses. Aujourd’hui, après la CVJR, on est l’étape de réparation. C’est une bonne chose de parler aux Togolais de la paix. La nécessité de vivre ensemble, c’est une bonne chose », a indiqué Pasteur Edoh Komi.
Pour lui, même si la procédure du HCRRUN fait l’objet de critiques, « en tant que pasteur et homme de paix, l’on ne peut que s’inscrire dans cette logique de réparation ».
« Aujourd’hui, il faut parler aux Togolais de la paix. Il faut toucher les cœurs des Togolais. Quand on prend l’histoire de ce pays, depuis 1958 jusqu’à 2005 ou même jusqu’aujourd’hui, qui n’a pas offensé son prochain? Personne ne peut dire aujourd’hui qu’il est saint. Nous tous, nous sommes des pécheurs. Et c’est le Seigneur qui nous pardonne. Donc il faut pardonner », a-t-il prêché.
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