La ville de Sokodé est assiégée depuis 19 Août dernier par des forces de l’ordre et de sécurité, à la recherche, dit-on, d’armes que détiendraient certaines personnes. L’opposition n’a cessé de démentir ces informations, dénonçant une chasse aux sorcières.
C’est donc dans cette atmosphère délétère que s’ouvre le procès des 21 manifestants appréhendés au cours des manifestations pacifiques du PNP dans cette ville.
21 manifestants comparaissent devant le juge ce lundi, accusés de «rébellion, violence volontaire ou voie de faits, dégradation, vol aggravé, destruction de biens publics et privés, etc. ». Ambiance tendue, psychose au sein de la population, certaines sources confirment des départs en exile.
Le 30 Août dernier, 45 des 66 manifestants arrêtés à Lomé, Kara et Anié avaient eu droit à un procès synchronisé dans les tribunaux de Lomé, Kara Atakpamé.
28 condamnations étaient prononcées à l’issue des procès, pour des peines allant de 12 à 60 mois d’emprisonnement avec sursis.
Ceux de Sokodé avaient été mis en exergue à cause de la tension palpable qui prévaut dans la ville.
C’est sous une lourde surveillance militaire que se tient le procès à Sokodé ce lundi, quoique la situation dans la ville ne soit encore décantée.
A. Lemou
www.icilome.com