Condamné ce mercredi par le juge du Tribunal de 1ère Instance de Lomé à 3 ans de prison dont 1 an de sursis, le porte-parole du Mouvement « En Aucun Cas » a encore de longs mois à passer derrière les barreaux de la prison civile de Lomé. Sa mère meurtrie crie à l’injustice, alors que l’un des avocats de l’intéressé ne cache pas ses sentiments.
« Je suis déçu par la justice togolaise. Lorsque le juge dit que le délit de rébellion n’est pas constitué, on est d’accord avec lui. Mais, tout porte à croire que ce délit est un tremplin pour condamner Foly Satchivi à d’autres fins. On nous a dit qu’il faisait des conférences de presse, il disait des choses qui fâchaient le régime. Donc on a trouvé les moyens pour l’interpeller et lui coller des infractions. Malheureusement c’est à travers la justice que le politique arrive à ses fins, c’est-à-dire à régler des comptes à ses adversaires », a expliqué Me Célestin Agbogan, qui regrette ce procès hautement politique.
Pour rappel, Foly Satchivi été interpellé depuis le 22 août 2018 alors qu’il était sur le point d’organiser une conférence de presse qui, selon le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Gal Yark Damehame, est jugée « illégale ».
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