« Les petits agriculteurs, les pêcheurs, les éleveurs et les autres personnes travaillant dans les zones rurales représentent près de la moitié de l’humanité, cependant leurs droits sont souvent bafoués dans de nombreux pays. Pauvreté, déplacements de population, manque de ressources financières, manque d’eau et surtout inégalité voire inexistence d’accès à des soins de santé de qualité, ne sont que quelques-uns des problèmes auxquels ils sont confrontés régulièrement », souligne Dr Michel Kodom, Président de l’ONG AIMES-AFRIQUE.
Pour réduire cet écart dans l’accès aux soins, un droit consacré par la déclaration des droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales adopté par les Nations Unies le 17 décembre 2018, AIMES-AFRIQUE, pionnière en Afrique en matière de soins de santé en milieu rural, propose des pistes de solution.
Il s’agit, entre autres, de créer un institut de formation en santé environnementale pour soutenir la formation des leaders locaux, promouvoir l’assainissement en milieu rural à travers des projets novateurs, investir dans les soins de santé en créant un fonds mondial d’appui aux organisations de la société civile et initiatives ciblant la promotion du droit à la santé et la mise en place des infrastructures sanitaires en zones rurales, prioriser les politiques nationales de santé en zones rurales dans les actions gouvernementales.
De plus, AIMES-AFRIQUE prône la promotion des bonnes pratiques à savoir l’éducation à l’hygiène, l’hygiène de l’environnement, la promotion de la santé et la protection de l’environnement, associés à des activités socio-économiques pour atteindre l’auto-suffisance alimentaire dans les régions concernées.
« L’accès des populations rurales aux soins de santé est un enjeu de développement durable qu’il est de notre ressort en tant qu’OSC d’adresser pour soutenir les efforts de nos gouvernements afin de construire l’Afrique que nous voulons à l’horizon 2030 », a conclu Dr Kodom.-
Source : icilome.com