L’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) est une coalition composée de gouvernements, d’entreprises, de groupes issus de la société civile, d’investisseurs et d’organisations internationales.
Elle veille à une meilleure gouvernance dans les pays riches en ressources minières à travers la vérification et la publication complète des paiements effectués par les entreprises et des revenus perçus par les gouvernements provenant du pétrole, du gaz et des minerais.
Avec l’essor de l’activité minière, le Togo s’est engagé dans l’apprentissage des principes de transparence en adhérant à l’Initiative il y a 5 ans.
Le Premier ministre, Komi Selom Klassou, a présidé lundi une réunion de l’ITIE.
Les discussions ont porté sur la mise en œuvre du processus de transparence ainsi qu’à la validation du dernier rapport qui concerne l’année 2015.
Le Togo entend intégrer les valeurs de traçabilité et de transparence aux activités du secteur extractif.
‘Sur les 27 exigences de la norme ITIE, le Togo en a validé 20. Une deuxième validation est attendue en novembre 2019 afin d’évaluer les performances réalisées dans les 7 autres restantes’, a indiqué M. Klassou.
Pour se conformer aux exigences de l’ITIE, le Togo a rafraîchi son code minier et a adopté une loi relative à la contribution des entreprises minières au développement local.
A ces mesures s’ajoutent d’autres initiatives parmi lesquelles la création de l’office togolais des recettes (OTR), de la Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilée.
Les industries extractives ont contribué en 2017 à hauteur de 18,5% du total des exportations du pays, pour près de 3,5% au PIB et pour 2,5 % aux recettes.
Cette année, a la fin du mois de septembre, cette participation s’élève à 3,5% des recettes.
Plusieurs membres du gouvernement participaient à la réunion parmi lesquels ceux de l’Economie et des Finances, des Mines, de l’Environnement et du Commerce.
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