Lomé et ses environs sont arrosés depuis quelques jours par des pluies dont la fréquence et l’intensité inquiètent les populations. Une saison avec des cumuls pluviométriques normaux à excédentaire précoces et des écoulements équivalent ou supérieur dans la majeure partie des bassins côtiers, c’est ce qu’annonce la météorologie.
Des experts de la sous-région dont le Togo ont pris part au forum sur les prévisions saisonnières agro hydro climatiques pour les pays du golfe de guinée à Adéticopé (banlieue nord de Lomé). Le forum est organisé par la direction de la météorologie du Togo, le centre régionale Agrimeth et le centre africain pour les applications de la météorologie et du développement.
Plancher sur les prévisions saisonnières afin de prévenir et gérer les risques, tels sont les objectifs de cet atelier. Selon les prévisions, les pays du golfe de guinée ont du souci à se faire. Ainsi des recommandations sont issues du forum pour une gestion efficace des risques.
« Nos pays dépendent essentiellement des saisons de pluie. Ainsi, il est important de les prévenir des caractéristiques de la saison pluvieuse qui viendra. Si on arrive à leur donner ces informations, ce sera d’une grande aide pour ces acteurs pour mieux se préparer pour la saison des pluies », a laissé entendre Dr Abdou Ali, chef département information et recherche au centre régional Agrimeth.
Selon Issaou Latifou, directeur de la météorologie « dans la zone sud du Togo, on aura une saison normale à excédentaire ce qui veut dire que la quantité de pluie sera supérieure à la normale. Au nord, la situation est presque similaire. Au centre, la situation montre une saison normale à déficitaire ».
Comme dispositions pour le Togo, la direction propose aux agriculteurs de préconiser des cultures qui absorbent beaucoup d’eau tel que le maïs au sud et au centre l’arachide et le manioc qui ne demandent pas assez d’eau.
Et de prévenir : « Compte tenu de la situation, il est demandé aux agents de la protection civile de se préparer pour contrer des éventualités comme les inondations qui pourront menacer les populations vivant dans les zones les plus vulnérables ».
Magnim
Source : www.lomechrono.com